Sur notre route des sites maya, on fait étape a Mérida. C´est une ville bouillante de vie et bien qu'attrayante pour son architecture coloniale, elle n’est pas plus touristique que ca. L'un des attraits principales son trépidant marché couvert qui s´étend sur plusieurs patés de maison. Les déambulations dans la ville permettent de faire un constat clair. La ville ressemble étrangement à toutes ces villes que j´ai pu traversé en Amérique Latine. L’ambiance générale de la ville, ces enfilades de rue au plan colonial (rue parallèle et perpendiculaire entre elles), les miniscules magasins d’alimentations parfois protégé par une grille, il faut alors demander ce que l´on veut au vendeur, les trottoirs trop petits ou s’agglutinent une foule pressée et multicolore et les incessants va-et-vient des véhicules d´oú s´échappent bruits et odeurs de pot d'échappements. Ici pas de place pour le vélo, comme en France me dirait-on!
Mérida est également réputé pour son artisanat et notamment la création de hamacs. On se renseigne pour trouver un magasin ne vendant que des hamacs. Les étalages sont impressionnants, remplis de haut en bas de hamac de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Il n’y a plus qu’à choisir ce qui n’est pas chose facile tant il y a d’associations de couleurs différentes. Après avoir déplié et replié plusieurs hamacs, on se décide avec Damien chacun pour sa couleur et a grand regret un hamac une place mais le poids et la place dans le sac font cruellement défaut. Des lecteurs avisés me demanderont pourquoi je rachète un hamac alors que j’en possède déjà un. Tout simplement parce que les hamacs en coton sont beaucoup plus agréable, je l’ai acheté en prévision de mon installation à Montréal.
Marché de Mérida |
Je tente ensuite de partir à la recherche d’un couteau suisse pour remplacer celui que j’ai perdu lors de la soirée du nouvel an. La mission s’avère plus difficile que prévue, les produits occidentaux ne se trouvent pas ou difficilement. Je termine donc mes recherches au marché dans la section quincaillerie. Le 3me ou 4éme vendeur à qui je demande me suggére d’attendre 10 minutes et il reviendra avec ce que je cherche. J’attends donc, dans le marché turbulent et agité, qui aurait des allures de souk version latine. Un homme passe avec son diable chargé d’un gros bloc de glace, j´ai juste le temps de prendre une photo! Finalement le vendeur revient. Les couteaux sont bien multifonctions mais tous de piètre qualité, du made in china. Je remet mon achat á plus tard!
Le soir, mon sac encore chargé de bière et produits gastronomiques commencent à me peser. Je mets les bières belges et le poulet à la bière au frais et je pars en quête dune portion de frite. Au menu du soir, repas du Nord. On dégute tout cela sous un parasol qui nous protège de la pluie qui s’est mise à tomber mais que c’est bon de manger autre chose que des Tacos, nachos ou tortillas!
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