|
L'étang de Pastoria, El Zapotalito |
|
En route pour le village de Chacahua avec David et Damien |
Après ces quelques journées de surf, on
poursuit notre route en direction de Mexico. Sur la route, on fait deux petites
escales pour couper les temps de route et rendre le trajet plus agréable. Car le
temps passe, on a pris notre temps jusqu’à présent mais il faut maintenant remonter vers le Nord. Il nous reste près de 5000km jusque Tijuana et on n'en a fait à peine plus de 2000 jusqu'à présent.
On emmène dans notre aventure jusqu'à Chacahua, David un agriculteur
Français de Narbone qui fait du surf et que l’on a rencontré à Puerto
Escondido. Le gaillard a repris la ferme de son père et profite de la baisse d'activité pour se prendre deux petites semaines de vacance bien mérité. Pas très bien accueilli par papa, ce
dernier garde cependant un œil sur l’exploitation familiale.
|
Débarcadère dans la mangrove |
Bref, comme on est trois et que
l’on embarque avec nous 2 planches de surf, celles de Damien et de notre
agriculteur, on opte pour la solution de luxe : c’est à dire le taxi. A
l’origine on était seulement partie en taxi jusque la gare routière, puis après
d’âpre négociation avec le chauffeur, on prend finalement la direction d'El Zapotalito 70 km plus loin pour y rejoindre par voie maritime le petit
village de Chacahua. Situé dans une mangrove classée parc naturel national, le village est coincé entre le Pacifique et un étang. Le village est encore oublié du tourisme de masse, seul l’afflux de surfeurs a
permis un semblant de développement touristique.
|
La plage de Chacahua |
En arrivant là-bas, une nouvel
surprise nous attend puisque l’on retrouve à nouveau la communauté hippie, ils
savent aussi dénicher les bons endroits. En effet, le site est niché à l'extrémité nord d’une plage semi-circulaire de 20 km de long. En dehors du surf,
l’endroit est très apprécié par les amateurs d’oiseaux. C’est un lieu
de migration pour d’innombrables espèces qui nichent dans ce sanctuaire pour la période hivernale. Une fois arrivée, comme toujours on s'enquiert d'un logement, et le choix est plutôt limité: le hamac ce qui nous convient très bien !
|
Un des nombreux restaurants sur la plage. |
Une fois les affaires déposés, je n’ai
d’autres choix que de regarder mes deux compagnons s’élancer avec un certain empressement à l’eau pour les dernières vagues de la journée. Une blessure
au pied qui s’est gravement infecté me retient et sous les tropiques ça ne pardonne pas.
Quand on voit le nombre de gens qui boitent, amputé ou même cul-de-jatte, je me dis
que c'est mieux de ne pas finir pas finir comme cela. Ainsi j’ai sagement suivi les conseils
d’une médecin rencontré à Puerto et qui voyant l’état de mon pied, m’a chaudement
recommandé de prendre des antibiotiques. C'est chose faîte mais je ne suis malheureusement dans l’incapacité de surfer !! De retour de l’eau, nos deux surfeurs
m'évoquent une vague trop molle. On plie donc déjà bagage le
lendemain. La petite anecdote c'est qu'une fois sur le bateau qui nous ramène, Damien se
rend compte qu’il a laissé accroché son hamac au campement. Il est vrai le départ
s’est fait un peu de manière précipité mais bon il faut le faire !!
|
Le port d'Acapulco |
La dernière étape avant Mexico c’est Acapulco.
Ville aux milles facettes, surnommée « la perle du pacifique » lors
de son glorieux passé durant les années 50 alors qu'elle séduisait la jet-set, elle est aujourd’hui
engluée dans des problèmes d’insécurités et de violences liés à la drogue, qui
touchent aussi bien les touristes que les locaux. aujourd’hui beaucoup lui
préfère la très sécurisé ville de Cancun sur la côte caraïbe. Pour ne rien ajouter à son attrait, la ville
est énorme, bruyante et pollué, bref un enfer et un premier aperçu de ce qui nous attend à Mexico. Pourtant la ville s'est bâti sur un site remarquable, la baie d’acapulco est d’une beauté incroyable si
l’on fait abstraction de la ville qui s’est étendu tout autour. Particulièrement bien protégée du Pacifique, la baie peut
également accueillir d’énormes bateaux grâce à son port en eau profonde naturel.
|
Le dernier sauteur avant son plongeon |
Vous nous direz, que faisons nous là dans ce cas. Une seule raison mais suffisante, voire s'élancer dans le vide les plongeurs fous de
la Quebrada. Une tradition vieille de 1934 qui voit s’élancer dans l’eau des
plongeurs depuis une falaise haute de 25-30 mètres. Arrivé à l’avance, on
repère l’endroit, la hauteur est saisissante. Vers 12h00, cinq plongeurs arrivent, descendent dans la
mer et remonte en escaladant la paroi rocheuse jusqu’à leurs promontoires.
Après une pose photo pour la foule de personnes venu comme nous assister au
plongeon, ils s’élancent l’un après l’autre. Le quatrième sauteur effectue son
saut, mais semble se plaindre une fois arrivée dans l’eau, aussitôt deux
personnes postés dans l’eau viennent le secourir, le saut n’est en effet pas
sans danger. Il s’avèrera qu’il s’est demie l’épaule lors de sa réception dans
l’eau. Vient le tour du dernier sauteur qui se place plus haut que tous les
autres. Plus mince et élancé il dégage réellement une impression de
professionnalisme. Son saut est spectaculaire, il effectue un salto arrière
avec une réception parfaite, du grand spectacle !
|
Les Taxis d'Acapulco |
Puis en se baladant dans la
ville, on s’étonne tout de même de voir la totalité de taxis roulant en VW
coccinelle. On ne résiste pas à l’idée de se faire une virée en Coccinelle pour
revenir au terminal d’autobus tout en en profitant de l’occasion pour
interroger notre chauffeur. CE serait simplement pour des raisons de réduction
des coûts : les pièces de rechange se trouvent beaucoup plus facilement et
la production à grande échelle réduit le prix d’achat. A ce propos, la voiture
a été produite jusqu’en 2002, donc avis aux collectionneurs car elles sont
innombrables et en super état.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire