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vendredi 10 mai 2013

En route pour Mexico.



L'étang de Pastoria, El Zapotalito


En route pour le village de Chacahua avec David et Damien
Après ces quelques journées de surf, on poursuit notre route en direction de Mexico. Sur la route, on fait deux petites escales pour couper les temps de route et rendre le trajet plus agréable. Car le temps passe, on a pris notre temps jusqu’à présent mais il faut maintenant remonter vers le Nord. Il nous reste près de 5000km jusque Tijuana et on n'en a fait à peine plus de 2000 jusqu'à présent.
On emmène dans notre aventure jusqu'à Chacahua, David un agriculteur Français de Narbone qui fait du surf et que l’on a rencontré à Puerto Escondido. Le gaillard a repris la ferme de son père et profite de la baisse d'activité pour se prendre deux petites semaines de vacance bien mérité. Pas très bien accueilli par papa, ce dernier garde cependant un œil sur l’exploitation familiale. 




Débarcadère dans la mangrove
Bref, comme on est trois et que l’on embarque avec nous 2 planches de surf, celles de Damien et de notre agriculteur, on opte pour la solution de luxe : c’est à dire le taxi. A l’origine on était seulement partie en taxi jusque la gare routière, puis après d’âpre négociation avec le chauffeur, on prend finalement la direction d'El Zapotalito 70 km plus loin pour y rejoindre par voie maritime le petit village de Chacahua. Situé dans une mangrove classée parc naturel national, le village est coincé entre le Pacifique et un étang. Le village est encore oublié du tourisme de masse, seul l’afflux de surfeurs a permis un semblant de développement touristique. 





La plage de Chacahua
En arrivant là-bas, une nouvel surprise nous attend puisque l’on retrouve à nouveau la communauté hippie, ils savent aussi dénicher les bons endroits. En effet, le site est niché à l'extrémité nord d’une plage semi-circulaire de 20 km de long. En dehors du surf, l’endroit est très apprécié par les amateurs d’oiseaux. C’est un lieu de migration pour d’innombrables espèces qui nichent dans ce sanctuaire pour la période hivernale. Une fois arrivée, comme toujours on s'enquiert d'un logement, et le choix est plutôt limité: le hamac ce qui nous convient très bien ! 


Un des nombreux restaurants sur la plage.
Une fois les affaires déposés, je n’ai d’autres choix que de regarder mes deux compagnons s’élancer avec un certain empressement à l’eau pour les dernières vagues de la journée. Une blessure au pied qui s’est gravement infecté me retient et sous les tropiques ça ne pardonne pas. Quand on voit le nombre de gens qui boitent, amputé ou même cul-de-jatte, je me dis que c'est mieux de ne pas finir pas finir comme cela. Ainsi j’ai sagement suivi les conseils d’une médecin rencontré à Puerto et qui voyant l’état de mon pied, m’a chaudement recommandé de prendre des antibiotiques. C'est chose faîte mais  je ne suis malheureusement dans l’incapacité de surfer !! De retour de l’eau, nos deux surfeurs m'évoquent une vague trop molle. On plie donc déjà bagage le lendemain. La petite anecdote c'est qu'une fois sur le bateau qui nous ramène, Damien se rend compte qu’il a laissé accroché son hamac au campement. Il est vrai le départ s’est fait un peu de manière précipité mais bon il faut le faire !!






Le port d'Acapulco



La dernière étape avant Mexico c’est Acapulco. Ville aux milles facettes, surnommée « la perle du pacifique » lors de son glorieux passé durant les années 50 alors qu'elle séduisait la jet-set, elle est aujourd’hui engluée dans des problèmes d’insécurités et de violences liés à la drogue, qui touchent aussi bien les touristes que les locaux. aujourd’hui beaucoup lui préfère la très sécurisé ville de Cancun sur la côte caraïbe. Pour ne rien ajouter à son attrait, la ville est énorme, bruyante et pollué, bref un enfer et un premier aperçu de ce qui nous attend à Mexico. Pourtant la ville s'est bâti sur un site remarquable, la baie d’acapulco est d’une beauté incroyable si l’on fait abstraction de la ville qui s’est étendu tout autour. Particulièrement bien protégée du Pacifique, la baie peut également accueillir d’énormes bateaux grâce à son port en eau profonde naturel.



Le dernier sauteur avant son plongeon

 Vous nous direz, que faisons nous là dans ce cas. Une seule raison mais suffisante, voire s'élancer dans le vide les plongeurs fous de la Quebrada. Une tradition vieille de 1934 qui voit s’élancer dans l’eau des plongeurs depuis une falaise haute de 25-30 mètres. Arrivé à l’avance, on repère l’endroit, la hauteur est saisissante. Vers 12h00,  cinq plongeurs arrivent, descendent dans la mer et remonte en escaladant la paroi rocheuse jusqu’à leurs promontoires. Après une pose photo pour la foule de personnes venu comme nous assister au plongeon, ils s’élancent l’un après l’autre. Le quatrième sauteur effectue son saut, mais semble se plaindre une fois arrivée dans l’eau, aussitôt deux personnes postés dans l’eau viennent le secourir, le saut n’est en effet pas sans danger. Il s’avèrera qu’il s’est demie l’épaule lors de sa réception dans l’eau. Vient le tour du dernier sauteur qui se place plus haut que tous les autres. Plus mince et élancé il dégage réellement une impression de professionnalisme. Son saut est spectaculaire, il effectue un salto arrière avec une réception parfaite, du grand spectacle ! 




Les Taxis d'Acapulco



Puis en se baladant dans la ville, on s’étonne tout de même de voir la totalité de taxis roulant en VW coccinelle. On ne résiste pas à l’idée de se faire une virée en Coccinelle pour revenir au terminal d’autobus tout en en profitant de l’occasion pour interroger notre chauffeur. CE serait simplement pour des raisons de réduction des coûts : les pièces de rechange se trouvent beaucoup plus facilement et la production à grande échelle réduit le prix d’achat. A ce propos, la voiture a été produite jusqu’en 2002, donc avis aux collectionneurs car elles sont innombrables et en super état.


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vendredi 26 avril 2013

Puerto Escondido: le surf

                                                                                                          Buena Onda, La punta


Buena Onda, La punta
Après être resté plus d'une semaine les pieds dans le sable et allongé dans un hamac, les choses un peu plus sérieuses reprennent: direction Puerto Escondido. Connu comme "The mexican Pipe",  c'est l'un des lieux incontournable des compétitions de surf international.  Des vagues géantes y déferlent, c'est donc tout euphorique que Damien m'embarque dans ce plan malgré mes appréhensions!! Il m'avait déjà montré quelques vidéos, ça donnent des frissons! Les vagues normales font 4m et peuvent atteindre jusqu'à 10m, de la folie. On débarque sur Zicatela, la plage touristique qui concentre tous les bars, restaurants et hébergement de la ville. En faisant le tour, on se rend vite compte que tout y est chère, et tellement à l'opposé de l'endroit où l'on a vécu ces derniers jours. Finalement, c'est en discutant avec la boulangère que l'on trouvera la solution. Elle nous conseille vivement de nous installer à l'autre bout de la plage, longue de tout de même 4 km, à un petit lieu sans prétention: "La Punta". Sur ces quelques renseignements, on prend un taxi et on débarque à l'inconnu dans ce petit hameau isolé sur l'extrémité Sud de la plage de Puerto Escondido. Une fois arrivée, on accroche tout de suite.

Buena Onda, La punta
On s'installe à l'auberge "Buena Onda". L'auberge est tenu par un trio de Français, qui travaillent et résident une partie de l'année par binôme, le troisième profite alors d'un temps de libre. Ils ont mis en place ce système de rotation avec 12mois de travail puis 6 mois libre. L'auberge est vraiment bien tenu avec plusieurs types de logement pour tous les budgets: logement en dortoir et en cabanes privées ou alors le voyageur au petit budget et c'est notre cas. On installe notre hamac directement dans le jardin. Le jardin est d'ailleurs rudement agréable, plantes et palmiers y donnent une touche exotique et en prime on a droit au bruit de fonds sourd des vagues. Parti de rien il y a 20 ans, ils ont participé à l'essor de ce lieu qui s'est au fil du temps enrichi de nombreux restaurants, quelques auberges, épiceries et loueurs de planches. Seul le cyber manque sur place, il est à 10-15 mn de marche. Ce petit quartier à la périphérie de la ville est suffisamment isolé pour la tranquillité mais relativement bien animé, le compromis est parfait.

                                                                                    Punta Cometa

Une fois installé et après avoir discuté avec le gérant qui voulait absolument nous rencontrer, un type vraiment déjanté mais super chouette, on pars illico chercher une planche à louer puis direction le spot de surf. Je suis fin prêt pour une première leçon que me donne Damien. La première, pas tout à fait, puisque 5 ans plus tôt, le même gaillard m'avait envoyé au casse-pipe sur ce même océan mais de l'autre côté, sur la côte Australienne! J'étais parti la fleur au fusil, sans aucune connaissance avec sa planche me faire engloutir. A peine arrivée dans l'eau une série de 3 grosses vagues successives m'étaient tombées dessus. J'étais alors rentré tout penaud et hors d'haleine sur la plage 2 minutes après y être rentré. Cette fois-ci, je ne referais pas la même erreur.

San Agustinillo 
En effet, il n'y aura pas eu de seconde fois, les vagues ne rentrent pas! En langage moins technique, ce n'est pas la bonne saison et les vagues sont petites et peu puissantes, parfait pour un débutant, au grand désespoir de Damien.
Je barbote donc dans l'eau sans trop de risque avec tout autours, plein de débutants qui s'aguerrissent comme moi. La progressions passe par quelques étapes: d'abord trouver son équilibre sur la planche, même assis c'est pas si facile, puis savoir analyser les vagues, chaque spot de surf étant différent. Il faut rester attentif afin de voir arriver les vagues au loin, se replacer rapidement au pic de la vague (là où
la vague se casse), car c'est là qu'on obtient les meilleurs conditions de surf. Après il reste à ramer (avec les bras) en parfaite synchronisation avec la vague lorsqu'elle se forme. Puis lorsque l'on a suffisamment de vitesse, se lever rapidement. Une fois à ce stade le plus dur est fait et il ne reste plus qu'à surfer cette fameuse vague pour une bonne dose d'adrénaline.
Autant dire que c'est pas gagné car tout cette enchaînement  demande de la persévérance, de l'envie et de la volonté avant d'y arriver. Au début on ne prends que gamelles, petit ou gros bobos et des tours de machine à laver au coeur des vagues!
Les séances de surf se font bien souvent tôt le matin où alors en fin d'après-midi jusqu'à la nuit tombée. La soirée c'est bien le meilleur moment, tout le petit monde du surf se donne rendez-vous pour prendre les dernières vagues de la journée. On est accompagné des pélicans qui profitent bien souvent de ce moment pour pêcher là où se forme les vagues. Vous l'aurez compris, c'est donc exactement au spot de surf. On assiste alors à un incessant ballet de pélicans qui n'hésitent pas à plonger à quelques mètres de nous. Puis vient le moment du coucher du soleil. Qu'elle sensation unique que de voir ce gros disque rouge disparaitre dans l'eau, à moitié immergé dans l'eau sur sa planche de surf et en train de guetter les vagues au loin, là même où le soleil disparait. Qui plus et, l'air y est bon, l'eau y est chaude. Une totale communion avec la nature.


Dégustation de Mezcal au coucher du soleil
Les quelques journées que l'on passe ici se passent ainsi: lever pour la session de surf du matin, qui dure 2-3 heures. Puis c'est dans le désordre petite sieste, balade, repas et voilà déjà la session de surf du soir qui se profile. Puis, on retourne au restaurant  pour souper, boire quelques bières et écouter les théories de la formation de l'univers du gérant sous la voie lactée allonge sur la plage.










Punta Cometa

On en profitera tout de même pour visiter les environs avec une excursion à Punta Cometa. L'endroit y est particulièrement propice à la méditation, isolée, ventée et d'une beauté sauvage. Dans notre chance, on y retrouve la communauté hippie laissé à Zipolite qui loge à la ville la plus proche. On a plutôt opté pour la nuit à la belle étoile sur cette pointe rocheuse qui est d'ailleurs la plus au Sud de l'État du Oaxaca. De là on voit s'étendre devant nous 270 degré d'océan, magistrale. L'endroit me fait vraiment penser à la Bretagne. Au loin, on aperçoit de temps à autre les baleines. De temps à autre, un aigle survole le lieu. On est tellement loin de tout ici...

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jeudi 14 mars 2013

La côte Pacifique Centrale


La côte Pacifique est enfin en vue. De retour sur des terres plus chaudes où il fait bon vivre torse nu. Le programme est presque unique, faire du surf! Cependant, on s'autorise un petit arrêt dans la petite ville hippie de Zipolite! On prend donc un minibus de nuit depuis Oaxaca. Contrairement aux bus où l'on a de la place, le minibus est bougrement moins confortable. Entre les sinuosités de la route, la place qui manque pour les jambes et le minibus qui s'arrête de temps en temps le long de la route pour faire monter ou descendre des personnes. Et à chaque fois c'est le même scénario, il faut se déplacer pour laisser sortir ou rentrer les personnes, tout ceci donc en plein milieu de la nuit.


On arrive finalement au petit matin à Zipolite. Petite plage de 3 km de long où une forte communauté hippie à élu domicile. Après inspection rapide de la plage et des choix d'hébergement, on choisi de s'installer au centre de laplage et d'accrocher nos hamacs dans l'une des paillotes qui fait face à la mer. Après nos derniers jours agités, c'est un plaisir de pouvoir se détendre dans les hamacs, et de profiter de la mer juste sous nos yeux accompagné de l'incessant grondement de l'océan pacifique Un autre des atouts de la ville, c'est la variété des restaurants. Certains sont directement installés sur la plage alors que la plupart se sont regroupés dans la petite rue commerçante du village qui proposent de nombreux restaurants et tout type de cuisine. Notre restaurant de prédilection restera celui situé à 5m de notre lieu de campement. Pas seulement pour la proximité mais également pour la quélité de la nourriture et des prix vraiment bas. On y mange du poulpe où des crevettes géantes cuisionnés à toute les sauces: à la mexicaine, à l'ail où à la diabla. Un vrai régal, surtout lorsque le repas est accompagné d'une "agua de pina", de l'eau saveur ananas très très rafraîchissant!





De plus, pour les petites fringales durant la journée, d'incessants vendeurs ambulants sillonnent la plage et proposent toutes sortes de produits, entre les empanadas au poisson, les boissons où les brochettes de viandes, notre vendeur favori restera le boulanger qui passe tout les matins vers 8H00 avec des viennoiseries aux saveurs locales, ananas, dulce de lecce et autres, tout cela sans sortir du hamac.





Dans notre camping on est installé à côté de retraités venus des USA ou du Canada. Ils voyagent jusqu'ici en camping car pour s'enfuir du rude hiver canadien, bien plus agréable dans cette endroit paradisiaque avec confort de leurs maisons roulantes. Notre voisin immédiat, un québécois nous dit avoir mis près de 2 semaines pour venir. Tous les ans il revient, en passant par un itinéraire différent à travers les états unis et le Mexique!









 Le camping possède également des cabanes sur pilotis vraiment jolie. Lorsque l'on est arrivé j'aurais été intéressé d'en louer une, cependant elles sont très prisées et la plupart des gens qui la louent y restent plusieurs mois, voire c'est une résidence à l'année.



Cet endroit très tranquille révèle cependant quelques ombres au tableau. Et c'est le gérant de notre lieu d'hébergement qui va nous le faire réaliser. J'étais parti tôt le matin du premier jour me balader au lever du jour. Dans la journée qui suit, je m'étonne de ne plus retrouver mon téléphone que j'avais pourtant utilisé pour écouter de la musique dans mon hamac avant de m'endormir la veille. Je suspecte après la journée de réflexion notre gérant. On n'a pas encore payé la nuitée et il veut peut être s'assurer d'un bien au cas où l'on partirait sans crier gare! Le soir je me décide d'aller le voir pour lui régler les deux nuits, car on a finalement décidé de reporter notre départ. Je lui demande angéliquement s'il n'a pas trouvé pas hasard mon téléphone que j'aurais perdu quelques parts dans le camping. Tout en lui dévaluant grandement les caractéristiques de mon téléphone, il sort subitement de son tiroir mon dit téléphone. Rassuré je m'aperçois tout de même qu'il a échangé mes écouteurs pour un mauvais kit main libre. Je le lui fais remarquer mais il me fait comprendre ne pas en être responsable!! Sur le coup et trop content de retrouver mon téléphone que je n'utilise que pour écouter de la musique, je laisse couler. Ce n'est qu"une  semaine plus tard lorsque que l'on reviendra à Zipolite pour une soirée transe à l'occasion de la plein lune que je ne récupérerait mes écouteurs. Je suis donc retourné le voir (on n'était plus dans son camping cette fois là!!). Lorsque je le lui réclame mes écouteurs, il me sort dédaigneusement de ce même tiroir mes écouteurs de son unique bras! La cleptomanie ayant peut être eu raison de son deuxième. Je lui rend son kit main libre qu'il semble également ignorer et l'hostoire s'arrête là!



En tout cas, la population Mexicaine de ce village semble un peu plus filou et roublarde que ce à quoi l'on a été habitué. Entre un loueur de planche de surf qui veut me refiler une planche endommagée qui se serait casser à la première vague et les vols récurrents qui ont été reportés, mieux vaut être sur nos gardes, mais le lieux n'est pas du tout dangereux! On y reviendra quelques jours plus tard, je le disais plus haut,  pour participer à une soirée pleine lune organisée sur la plage. Un feux de bois viendra accompagné la musique assez brutale et la diffusion de vidéo très psychédélique sur un écran géant .




La fête va ainsi durer tout la nuit jusqu'au lever du jour. Une synchronisation parfaire des éléments puisque le soleil puissant et irradiant de lumière va se lever à l'extrémité Est de la plage et au même moment, la lune laissant place au jour va se coucher de l'autre côté de la plage du côté Ouest de la plage, une synchronisation parfaite pour une soirée vraiment folle.

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mardi 5 mars 2013

Oaxaca



Oaxaca pourrait paraître à la ville jumelle de San Cristobal. Climat similaire, froid la nuit par sa situation en altitude mais chaud en journée grâce à un soleil omniprésent et vraiment puissant. La ville a également une architecture coloniale avec au coeur une agréable place principale animée et verdoyante. On y arrive au petit matin et sur la route menant à notre auberge, on tombe sur un  petit marché. Fatigué de marcher avec les grso sacs sur le dos, on se donne un petit répit ety ainsi complèter notre petit déjeuner au milieu d'une population bien indigène. Ici aussi, la ville a une forte tendance pour l'artisanat local.

La ville est également réputée pour sa cuisine traditionnelle dont le mole. Un plat typique de Oaxaca qui fait la fierté de la ville avec nous le verrons plus tard le Mezcal. Le mole c'est une sauce qui accompagne les plats mexicains et dont la recette et les préparations varient en fonction des restaurants. Difficile d'en faire une explication mais ce qu'il faut savoir c'est qu'elle est réalisé principalement à partir de piments ainsi que de cacahuète, oignons, noix et même chocoloat pour fameux mole negro! Je ne voulais pas partir sans y avoir gouter, le dernier jour on est parti à la recherche du plat dont voici ci-contre la photo!






Après avoir fais un rapide tour de la ville, on part à nouvezau en quête du passé.Oaxaca fut à l'époque pré-colombienne le centre d'une civilisation importante du nom de Monte Alban et quyi était basé sur les hauteurs de l'actuel ville. Cette situation stratégique permettait de dominer les trois vallées qui s'y rejoignent. La visite des ruines dont la civilisation a connu son apogée surant une période allant de 300 à 700 avant J-C, ayant pris l'ascendant sur la cité voisine de Teotihuacan (l'actuel ville de Mexico) et à qui l'on doit l'une des premières grandez civilisationz Pré-colombiennes. La ville de Monte Alban de son côté a compté
durant sa grande époque jusqu'à 25 000 habitants! On s'aventure à la mi-journée sur ce site qui restera pour moi l'un des plus impressionnants. On ressent ici une sensation de grandeur horizontale totalement différente de l'impression donnée par le précédent site visité à Tonina et ces sucessionde terrasse verticale. La ville est centrée sur une vaste étendue plane, la place principale, qui s'étend sur plusieurs centaines de mètres en longueurs et en largeurs. Quand on sait que l'on est sur la crête d'une montagne, on ne peut qu'être impressionné par ce
travail titanesque de terrassement car tout est parfaitement plat! De chaque côté sont érigés diverses temples pour encadrer la place. Le site n'est pas sur un chemin touristique majeur, peu de monde viennent le visiter, et c'est aussi bien ainsi. On y passe la journée, cherchant l'ombre de temps à autre sous des arbres pour une petite pause rafraîchissante. A la fin de la journée, le site est totalement déserté, le puissant soleil de fin de journée me donnerait presque l'impression d'être sur un site de pyramide en Egypte (bien que je n'y soit jamais aller!!!).On repars de cette endroit à sa fermeture, enchantés par cette journée calme et reposante au milieu de vestiges millénaires.






Le lendemain, après moultes hésitations, on se décide pour une journée chargée. L'objectif est triple, visiter l'arbre annoncé être le plus gros du monde, puis direction des sources d'eaux à trois heures de route de là, puis un arrêt technique sur le retour pour s'arrêter à une distillerie de Mezcal, l'alcool local par excellence!!

Après s'être rendu au terminal de bus, on apprend que l'on doit s'y rendre en taxi collectif. C'est un genre de taxi qui fait un itinéraire connu et que l'on peut partager jusqu'à cinq personnes en plus du chauffeur. Cela fait donc trois personnes à l'arrière et deux sur le siège passager! On part donc dans un de ces taxis qui nous amènent à ce fameux arbre. Arrivée dans la petite ville d'El Tulle, qui n'a rien de spécial à part l'arbre, on tombe dans un guet-apens touristique! L'arbre qui est au coeur de la ville nécessite un droit d'accès pour l'approcher. Des enfants vous font la visite et à l'aide d'un miroir et de la réflexion du soleil, ils vous montrent les parties de l'arbre les plus caractéristiques qui pourraient paraître à un animal ou un objet si l'on a beaucoup d'imagination. L'arbre est bien visible derrière les grilles, on préfère le regarder de dehors. Il est vraiment gros avec sa circonférence de 50 m à la base.

On repart de suite, pour 2 heures de bus puis une heure de camionnette à l'arrière d'un pick up, sur une piste en terre. Une heure pour faire 13km, la route passant par un col en altitude avant de redescendre à notre destination,  "Hierve el agua", littéralement l'eau qui bout. C'est l'attraction phare de notre journée et on en est pas déçu malgré les longues heures de transport. L'eau ne bout pas réellement mais elle sourd de la roche en frétillant comme si elle bouillait! Elle s'écoule ensuite le long de la roche pour former à l'aide du temps une cascade pétrifiée grâce à sa teneur en carbonate de calcium. Cela donne un spectacle réellement impressionnant, avec en fond montagne et vallée sauvage. Les cascades pétrifiées se jettent dans le vide avec une harmonie de couleur rouge ôcre et blanche.

On y reste quelques heures le temps de descendre au pied des différentes cascades, d'escalader l'une d'entre elles ert profiter de la beauté du lieu. Petit à petit le site se rempli, des bus de tour opérateur y viennent pour la journée. Une piscine artificielle a ainsi été créée permettant de s'y baigner et on assiste alors à un défilé de touriste équipé de leurs maillots de bain qui semblent plus être venus pour la baignade que pour les cascades. Heureusement, j'ai eu le temps de prendre les photos avant leurs arrivées!




Sur le retour, on fait un arrêt à la ville de Mitla, nationalement connue pour sa fabrication de Mezcal, une boisson alcoolisée faite à base d'agave, comme la Tequila. La différence, je ne sais pas trop, à part que le Mezcal est fabriqué à l'aide d'un feu de bois ce qui donne au Mezcal ce fort goût fumé. En fait, ils préparent un grand feu, une fois  les braises prêtes, ils les recouvrent d'agave, des feuilles d'agave et de terre et laisse cuire le tout durant plusieurs jours. Cest ce qui donne cette arrière-goût fumé très prononcé et tout particulier au Mezcal. Quand on arrive à l'une des distilleries, deux bus sont déjà là. A l'intérieur des dizaines de mexicains écoutent  le barman faire son petit spectacle avec dégustation en prime pour aider à l'achat, avec le petit coup dan,s le nez! Le gars est pas mal occupé et pas moyen de lui poser de questions ni de participer à la dégustation. On se décide à faire notre propre dégustation, une dizaine de bouteille traînent sur le bar. On enquille quelques shooters pour nous permettre de comparer les saveurs devant les regards amusés de trois adolescentes! On fait notre choix et on repart avec 3 bouteilles dans le sac: deux liqueurs, une aux 14 herbes et l'autre au café, la troisième étant de l'alcool pure. On est maintenant armé pour affronter la côte pacifique!

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