Pages

jeudi 14 mars 2013

La côte Pacifique Centrale


La côte Pacifique est enfin en vue. De retour sur des terres plus chaudes où il fait bon vivre torse nu. Le programme est presque unique, faire du surf! Cependant, on s'autorise un petit arrêt dans la petite ville hippie de Zipolite! On prend donc un minibus de nuit depuis Oaxaca. Contrairement aux bus où l'on a de la place, le minibus est bougrement moins confortable. Entre les sinuosités de la route, la place qui manque pour les jambes et le minibus qui s'arrête de temps en temps le long de la route pour faire monter ou descendre des personnes. Et à chaque fois c'est le même scénario, il faut se déplacer pour laisser sortir ou rentrer les personnes, tout ceci donc en plein milieu de la nuit.


On arrive finalement au petit matin à Zipolite. Petite plage de 3 km de long où une forte communauté hippie à élu domicile. Après inspection rapide de la plage et des choix d'hébergement, on choisi de s'installer au centre de laplage et d'accrocher nos hamacs dans l'une des paillotes qui fait face à la mer. Après nos derniers jours agités, c'est un plaisir de pouvoir se détendre dans les hamacs, et de profiter de la mer juste sous nos yeux accompagné de l'incessant grondement de l'océan pacifique Un autre des atouts de la ville, c'est la variété des restaurants. Certains sont directement installés sur la plage alors que la plupart se sont regroupés dans la petite rue commerçante du village qui proposent de nombreux restaurants et tout type de cuisine. Notre restaurant de prédilection restera celui situé à 5m de notre lieu de campement. Pas seulement pour la proximité mais également pour la quélité de la nourriture et des prix vraiment bas. On y mange du poulpe où des crevettes géantes cuisionnés à toute les sauces: à la mexicaine, à l'ail où à la diabla. Un vrai régal, surtout lorsque le repas est accompagné d'une "agua de pina", de l'eau saveur ananas très très rafraîchissant!





De plus, pour les petites fringales durant la journée, d'incessants vendeurs ambulants sillonnent la plage et proposent toutes sortes de produits, entre les empanadas au poisson, les boissons où les brochettes de viandes, notre vendeur favori restera le boulanger qui passe tout les matins vers 8H00 avec des viennoiseries aux saveurs locales, ananas, dulce de lecce et autres, tout cela sans sortir du hamac.





Dans notre camping on est installé à côté de retraités venus des USA ou du Canada. Ils voyagent jusqu'ici en camping car pour s'enfuir du rude hiver canadien, bien plus agréable dans cette endroit paradisiaque avec confort de leurs maisons roulantes. Notre voisin immédiat, un québécois nous dit avoir mis près de 2 semaines pour venir. Tous les ans il revient, en passant par un itinéraire différent à travers les états unis et le Mexique!









 Le camping possède également des cabanes sur pilotis vraiment jolie. Lorsque l'on est arrivé j'aurais été intéressé d'en louer une, cependant elles sont très prisées et la plupart des gens qui la louent y restent plusieurs mois, voire c'est une résidence à l'année.



Cet endroit très tranquille révèle cependant quelques ombres au tableau. Et c'est le gérant de notre lieu d'hébergement qui va nous le faire réaliser. J'étais parti tôt le matin du premier jour me balader au lever du jour. Dans la journée qui suit, je m'étonne de ne plus retrouver mon téléphone que j'avais pourtant utilisé pour écouter de la musique dans mon hamac avant de m'endormir la veille. Je suspecte après la journée de réflexion notre gérant. On n'a pas encore payé la nuitée et il veut peut être s'assurer d'un bien au cas où l'on partirait sans crier gare! Le soir je me décide d'aller le voir pour lui régler les deux nuits, car on a finalement décidé de reporter notre départ. Je lui demande angéliquement s'il n'a pas trouvé pas hasard mon téléphone que j'aurais perdu quelques parts dans le camping. Tout en lui dévaluant grandement les caractéristiques de mon téléphone, il sort subitement de son tiroir mon dit téléphone. Rassuré je m'aperçois tout de même qu'il a échangé mes écouteurs pour un mauvais kit main libre. Je le lui fais remarquer mais il me fait comprendre ne pas en être responsable!! Sur le coup et trop content de retrouver mon téléphone que je n'utilise que pour écouter de la musique, je laisse couler. Ce n'est qu"une  semaine plus tard lorsque que l'on reviendra à Zipolite pour une soirée transe à l'occasion de la plein lune que je ne récupérerait mes écouteurs. Je suis donc retourné le voir (on n'était plus dans son camping cette fois là!!). Lorsque je le lui réclame mes écouteurs, il me sort dédaigneusement de ce même tiroir mes écouteurs de son unique bras! La cleptomanie ayant peut être eu raison de son deuxième. Je lui rend son kit main libre qu'il semble également ignorer et l'hostoire s'arrête là!



En tout cas, la population Mexicaine de ce village semble un peu plus filou et roublarde que ce à quoi l'on a été habitué. Entre un loueur de planche de surf qui veut me refiler une planche endommagée qui se serait casser à la première vague et les vols récurrents qui ont été reportés, mieux vaut être sur nos gardes, mais le lieux n'est pas du tout dangereux! On y reviendra quelques jours plus tard, je le disais plus haut,  pour participer à une soirée pleine lune organisée sur la plage. Un feux de bois viendra accompagné la musique assez brutale et la diffusion de vidéo très psychédélique sur un écran géant .




La fête va ainsi durer tout la nuit jusqu'au lever du jour. Une synchronisation parfaire des éléments puisque le soleil puissant et irradiant de lumière va se lever à l'extrémité Est de la plage et au même moment, la lune laissant place au jour va se coucher de l'autre côté de la plage du côté Ouest de la plage, une synchronisation parfaite pour une soirée vraiment folle.

Diaporama ici

mardi 5 mars 2013

Oaxaca



Oaxaca pourrait paraître à la ville jumelle de San Cristobal. Climat similaire, froid la nuit par sa situation en altitude mais chaud en journée grâce à un soleil omniprésent et vraiment puissant. La ville a également une architecture coloniale avec au coeur une agréable place principale animée et verdoyante. On y arrive au petit matin et sur la route menant à notre auberge, on tombe sur un  petit marché. Fatigué de marcher avec les grso sacs sur le dos, on se donne un petit répit ety ainsi complèter notre petit déjeuner au milieu d'une population bien indigène. Ici aussi, la ville a une forte tendance pour l'artisanat local.

La ville est également réputée pour sa cuisine traditionnelle dont le mole. Un plat typique de Oaxaca qui fait la fierté de la ville avec nous le verrons plus tard le Mezcal. Le mole c'est une sauce qui accompagne les plats mexicains et dont la recette et les préparations varient en fonction des restaurants. Difficile d'en faire une explication mais ce qu'il faut savoir c'est qu'elle est réalisé principalement à partir de piments ainsi que de cacahuète, oignons, noix et même chocoloat pour fameux mole negro! Je ne voulais pas partir sans y avoir gouter, le dernier jour on est parti à la recherche du plat dont voici ci-contre la photo!






Après avoir fais un rapide tour de la ville, on part à nouvezau en quête du passé.Oaxaca fut à l'époque pré-colombienne le centre d'une civilisation importante du nom de Monte Alban et quyi était basé sur les hauteurs de l'actuel ville. Cette situation stratégique permettait de dominer les trois vallées qui s'y rejoignent. La visite des ruines dont la civilisation a connu son apogée surant une période allant de 300 à 700 avant J-C, ayant pris l'ascendant sur la cité voisine de Teotihuacan (l'actuel ville de Mexico) et à qui l'on doit l'une des premières grandez civilisationz Pré-colombiennes. La ville de Monte Alban de son côté a compté
durant sa grande époque jusqu'à 25 000 habitants! On s'aventure à la mi-journée sur ce site qui restera pour moi l'un des plus impressionnants. On ressent ici une sensation de grandeur horizontale totalement différente de l'impression donnée par le précédent site visité à Tonina et ces sucessionde terrasse verticale. La ville est centrée sur une vaste étendue plane, la place principale, qui s'étend sur plusieurs centaines de mètres en longueurs et en largeurs. Quand on sait que l'on est sur la crête d'une montagne, on ne peut qu'être impressionné par ce
travail titanesque de terrassement car tout est parfaitement plat! De chaque côté sont érigés diverses temples pour encadrer la place. Le site n'est pas sur un chemin touristique majeur, peu de monde viennent le visiter, et c'est aussi bien ainsi. On y passe la journée, cherchant l'ombre de temps à autre sous des arbres pour une petite pause rafraîchissante. A la fin de la journée, le site est totalement déserté, le puissant soleil de fin de journée me donnerait presque l'impression d'être sur un site de pyramide en Egypte (bien que je n'y soit jamais aller!!!).On repars de cette endroit à sa fermeture, enchantés par cette journée calme et reposante au milieu de vestiges millénaires.






Le lendemain, après moultes hésitations, on se décide pour une journée chargée. L'objectif est triple, visiter l'arbre annoncé être le plus gros du monde, puis direction des sources d'eaux à trois heures de route de là, puis un arrêt technique sur le retour pour s'arrêter à une distillerie de Mezcal, l'alcool local par excellence!!

Après s'être rendu au terminal de bus, on apprend que l'on doit s'y rendre en taxi collectif. C'est un genre de taxi qui fait un itinéraire connu et que l'on peut partager jusqu'à cinq personnes en plus du chauffeur. Cela fait donc trois personnes à l'arrière et deux sur le siège passager! On part donc dans un de ces taxis qui nous amènent à ce fameux arbre. Arrivée dans la petite ville d'El Tulle, qui n'a rien de spécial à part l'arbre, on tombe dans un guet-apens touristique! L'arbre qui est au coeur de la ville nécessite un droit d'accès pour l'approcher. Des enfants vous font la visite et à l'aide d'un miroir et de la réflexion du soleil, ils vous montrent les parties de l'arbre les plus caractéristiques qui pourraient paraître à un animal ou un objet si l'on a beaucoup d'imagination. L'arbre est bien visible derrière les grilles, on préfère le regarder de dehors. Il est vraiment gros avec sa circonférence de 50 m à la base.

On repart de suite, pour 2 heures de bus puis une heure de camionnette à l'arrière d'un pick up, sur une piste en terre. Une heure pour faire 13km, la route passant par un col en altitude avant de redescendre à notre destination,  "Hierve el agua", littéralement l'eau qui bout. C'est l'attraction phare de notre journée et on en est pas déçu malgré les longues heures de transport. L'eau ne bout pas réellement mais elle sourd de la roche en frétillant comme si elle bouillait! Elle s'écoule ensuite le long de la roche pour former à l'aide du temps une cascade pétrifiée grâce à sa teneur en carbonate de calcium. Cela donne un spectacle réellement impressionnant, avec en fond montagne et vallée sauvage. Les cascades pétrifiées se jettent dans le vide avec une harmonie de couleur rouge ôcre et blanche.

On y reste quelques heures le temps de descendre au pied des différentes cascades, d'escalader l'une d'entre elles ert profiter de la beauté du lieu. Petit à petit le site se rempli, des bus de tour opérateur y viennent pour la journée. Une piscine artificielle a ainsi été créée permettant de s'y baigner et on assiste alors à un défilé de touriste équipé de leurs maillots de bain qui semblent plus être venus pour la baignade que pour les cascades. Heureusement, j'ai eu le temps de prendre les photos avant leurs arrivées!




Sur le retour, on fait un arrêt à la ville de Mitla, nationalement connue pour sa fabrication de Mezcal, une boisson alcoolisée faite à base d'agave, comme la Tequila. La différence, je ne sais pas trop, à part que le Mezcal est fabriqué à l'aide d'un feu de bois ce qui donne au Mezcal ce fort goût fumé. En fait, ils préparent un grand feu, une fois  les braises prêtes, ils les recouvrent d'agave, des feuilles d'agave et de terre et laisse cuire le tout durant plusieurs jours. Cest ce qui donne cette arrière-goût fumé très prononcé et tout particulier au Mezcal. Quand on arrive à l'une des distilleries, deux bus sont déjà là. A l'intérieur des dizaines de mexicains écoutent  le barman faire son petit spectacle avec dégustation en prime pour aider à l'achat, avec le petit coup dan,s le nez! Le gars est pas mal occupé et pas moyen de lui poser de questions ni de participer à la dégustation. On se décide à faire notre propre dégustation, une dizaine de bouteille traînent sur le bar. On enquille quelques shooters pour nous permettre de comparer les saveurs devant les regards amusés de trois adolescentes! On fait notre choix et on repart avec 3 bouteilles dans le sac: deux liqueurs, une aux 14 herbes et l'autre au café, la troisième étant de l'alcool pure. On est maintenant armé pour affronter la côte pacifique!

Diaporama ici